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TÉMOIGNAGE : "Mes 10 conseils pour réussir l'oral de motivation" 

Conseil n°1 : S'entraîner beaucoup

Contrairement à ce que l’on pourrait parfois penser, un oral ce n’est pas juste exprimer sa personnalité, comme on le ferait dans une conversation. Ce n’est pas naturel et ça se travaille. Il faut travailler la forme. Être face à deux ou trois inconnus ce n’est pas comme expliquer ce que l’on veut faire dans la vie à un ami, et le stress peut faire perdre ses moyens.

Pour mon oral à HEC j’avais au moins fait entre 15 et 20 oraux blancs avant le vrai oral ! Le risque est alors de sembler trop préparé, peu naturel. Mais je pense que le stress et quelques questions originales aideront toujours à donner le côté naturel, et il vaut mieux être bien assuré, pour pouvoir ensuite improviser en cas de besoin, ou s’adapter en fonction du jury, plutôt que de ne pas savoir s’adapter faute de préparation. 

Conseil n°2 : Être percutant

Être percutant, en particulier durant les 2-3 minutes de présentation. Commencer par remercier en souriant, et dire que l’on est heureux d’être ici pour pouvoir expliquer pourquoi on veut rejoindre l’école. Écrire les « pauses » sur son document de préparation peut aussi aider à avoir un rythme fluide et à mettre l’accent sur ce qui importe vraiment pour être plus percutant.  

Conseil n°3 : Bien connaÎtre les choses importantes de que l’on veut dire. 

Ce conseil est assez évident. Il faut connaître son parcours, son projet professionnel, son CV, sa lettre de motivation, l’école… Essayez de faire d’une la liste de toutes les questions que l’on pourrait nous poser sur nous, notre projet, et l’école.

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Conseil n°4 : Faire une fiche "L'ESSENTIEL" 

Le précédent conseil invite à être exhaustif. Celui-ci invite à se concentrer sur l’essentiel. Au cours de l’oral, le jury peut chercher à nous enfermer, à voir si on arrivera à défendre notre projet même si les questions ne nous aident pas. La discussion peut même simplement divaguer, si elle est agréable par exemple.

 

Il est donc vital de savoir quels sont les éléments que l’on veut absolument faire passer. Je conseille ainsi de rédiger sur une seule feuille « l’essentiel » : notre projet, une expérience que l’on veut raconter, un stage, une qualité, un cours dans l’école, un professeur dans l’école, un chiffre sur le secteur d’activité dans lequel on veut travailler etc. C’est cette feuille que l’on peut avoir visuellement en tête au cours de l’oral, pour s’assurer que l’on ne répond pas simplement aux questions, mais aussi et surtout qu’on les utilise pour défendre sa candidature et "placer ses pions". 

Conseil n°5 : Anticiper les pièges

Tout comme les deux précédents conseils, celui-ci a pour sujet la connaissance que l’on a de son parcours et de son projet. Mais il est moins répandu que le précédent est selon aussi (sinon plus) utile. Prévoir les pièges permet tout d’abord de creuser son projet et son parcours bien plus intensément que la simple volonté de bien les connaître. Cela permet aussi de se démarquer, et surprendre positivement le jury à une question difficile à laquelle il penserait que l’on aurait du mal à répondre. Prévoir par exemple les sujets sensibles de l'actualité. 

Conseil n°6 : Utiliser chaque question pour se démarquer

Lors de l’oral il ne faut pas chercher seulement à se présenter. Il faut aussi montrer que l’on est original. Une question que le jury peut poser est par exemple celle du « modèle ». A cette question beaucoup de gens répondront Steve Jobs, Elon Musk ou encore Jeff Bezos. Ces réponses pourront être pertinentes et cohérentes, mais rarement marquantes, car peu originales. Si on trouve plutôt un modèle moins connu ou qui permet de développer une autre facette de notre personnalité, cela touchera sûrement plus le jury, et l’aidera à se rappeler de nous. 

Conseil n°7 : Soigner sa sortie : Utiliser la question finale pour se démarquer et démontrer sa capacité d'adaptation

La question finale (en général « avez-vous quelque chose à ajouter ou une question ? ») est un très bon moyen de se démarquer. Si l’on n’a pas eu le temps ou l’opportunité de dire quelque chose d’important, c’est le moment de le faire. Le jury verra qu’après 20 minutes d’entretien, nous savons toujours ce que nous voulons et nous sommes capables de l’affirmer et qu'on en a "encore sous le pied". 

Cette question est aussi l’occasion de montrer sa capacité d’adaptation et son originalité. Pour reprendre. mon cas personnel, j’ai postulé à HEC avec le projet de travailler dans le secteur de la production audiovisuelle. Au cours de l’oral, les membres du jury m’ont demandé quels étaient mes trois films préférés. J’ai utilisé cette question pour parler de moi (mes goûts), de mon projet (j’ai expliqué que tel film était bon, en partie grâce au travail de tel producteur, qui avait telle qualité essentielle à mes yeux) et de l’école (l’un des films avait été produit par une société dans laquelle travaillaient plusieurs anciens de HEC).

 

Lorsque le jury m’a demandé si j’avais une question finale, je leur ai dit qu’un bon leader devait selon moi connaitre ses équipes. J’ai ajouté que je pensais que cela passait par le fait d’être attentif, de connaître ce que les membres de son équipe aiment. Je leur ai donc demandé quels étaient, eux aussi, leur film préféré (!).

J’ai remarqué qu’ils étaient très contents de pouvoir parler d’eux, d’une manière originale et assez intime, et de voir que j’avais le vrai souci de les inclure, de ne pas seulement poser une question attendue (« avez-vous des conseils ? »).

Conseil n°8 : Trouver l'équilibre entre rassurer et surprendre

Au cours d’un oral, le jury cherche à connaître le candidat, mais je pense aussi qu’il cherche (peut-être encore plus) à être rassuré. Le jury préfèrera sûrement prendre quelqu’un qui paraît sûr et réfléchi même s’il n’est pas flamboyant, qu’un autre qui serait exceptionnel, mais moins fiable.

Il faut selon moi trouver un équilibre entre ce côté qui rassurera le jury (prendre le temps de bien réfléchir avant de répondre, connaître son secteur, son projet professionnel…), et en même temps les surprendre (montrer que l’on a de l’ambition, des passions ou projet originaux, que l’on ne se laisse pas déstabiliser…). 

 

C’est pour cela, à mon avis, qu’à la question « Que souhaitez vous faire à la sortie de l’école ? », répondre que l’on souhaite créer sa propre société après quelques années d’expérience en tant que salarié est intéressant : on montre ainsi que l’on a de l’ambition, mais que l’on a aussi les pieds sur terre, que l’on est fiable.

En appliquant ces 8 conseils, vous maximisez vos chances d'obtenir une excellente note. Je ne peux que vous conseiller, en plus, de vous procurer le Manuel des Entretiens de Motivation qui vous aidera à y voir plus clair. 

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Par Cédric Galois - Sciences Po Paris

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