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SKEMA > Parcours candidat(e)s > Marie Eva Chauvin

Prénom : Maris Eva     Nom : CHAUVIN

 

Série de baccalauréat + moyenne obtenue : Economique et Social – options mathématiques (13,2/20)

Études supérieures + moyenne générale du (ou des) diplôme(s) :

- Licence AES – Université de Bordeaux (13/20 – toujours dans les 20 % les mieux classés)

- Master 1 Économie internationale- Université de Bordeaux (12,3/20 dans le top 10 %, mais je ne n’avais pas mes résultats encore quand j’ai envoyé mon dossier)

 

Score TAGE MAGE ? TOEIC ? TAGE MAGE : 283/600 et TOEIC : 825/990

ADMISSIBLE dans quelles écoles ? SKEMA, NEOMA, GEM, Audencia, KEDGE

ADMISE dans quelles écoles ? SKEMA, NEOMA, GEM, Audencia, KEDGE

 

Choix définitif ? SKEMA BS – SOPHIA

MEDC N°1 - 3.png

1) Bonjour, peux-tu nous décrire ton parcours ?

 

Bonjour, après un baccalauréat Economique et Social, j’ai décidé d’intégrer la licence AES (Droit & Economie) de l’Université de Bordeaux. En parallèle de mes études, je me suis engagée dans divers projets associatifs (restos du cœur, associations musicales, je suis membre élu au conseil d’administration de mon université). Après ma licence, j’étais encore assez perdue quant à mes choix de parcours, j’ai préféré me donner un an pour réfléchir et j’ai donc intégré le Master Économie internationale de l’université de Bordeaux. Je ne me voyais pas arrêter mes études, j’avais trop peur d’oublier « comment apprendre » et de perdre le rythme. J’ai déjà réalisé deux stages : un au service comptabilité et RH à Intermarché et un dans un laboratoire de recherche en économie où j’étais chargée de l’étude de la compétitivité prix des principaux pays exportateurs de vin. J’ai toujours aimé apprendre et j’assiste régulièrement à de nombreuses conférences, ce qui (je pense) m’a aidée pour les oraux. Notamment, car cela m’a appris d’analyser le comportement corporel et de reproduire ce qui me paraissait assez « cool » à faire.

 

2) Quelles étaient tes expériences marquantes au moment de passer les concours ?

 

Expériences professionnelles (CDI, CDD, stages, intérim, etc.) :

- Stage au sein d’un laboratoire de recherche en économie, c’est assez rare et cela a attisé la curiosité de mes interlocuteurs

- Stage au sein du service RH et comptabilité à Intermarché

 

Expériences internationales (échange, séjours linguistiques, etc.) :

J’ai une partie de ma famille qui est anglaise.

 

Expériences associatives :

Secours populaire et Restos du Cœur : collectes + papier-cadeaux

BOA + RADO + FIMEB : aide au bon déroulement de rassemblements festifs

Conseil d’administration de l’UB : représentant étudiant

Jean-Louis Etienne : introduction d’une conférence

 

Expériences culturelles :

- Visites régulières au musée et au théâtre

- Fresque du climat

 

Expériences sportives :

J’ai surfé pendant un bon moment

 

 

3) Quels étaient les points FORTS / FAIBLES de ta candidature aux concours ?

 

Points FORTS :

- Mon profil atypique.

- Je suis très dynamique et j’ai de grandes facilités à m’exprimer en public.

- Je souhaite travailler dans le 4.0 et dans l’industrie. Je lis « Usine Nouvelle » tous les mois.

- J’aime apprendre et ça se ressent, j’adore l’économie, la politique, la géopolitique, etc.

 

J’ai réussi à faire ressentir à mon jury que j’étais passionné par ce que je disais et mon projet professionnel ce qu’ils ont adoré (j’étais en liste principale partout et ma pire note d’oral était de 18,5/20).

 

Points FAIBLES :

- Mon score au TOEIC un peu décevant (825/990). J’ai un bon niveau d’anglais, mais loin d’être excellent.

- Aucune expérience internationale (ce qui est d’ailleurs un de mes plus grands regrets).

 

 

4) Qu’as-tu fait pour contrecarrer tes points faibles ?

 

Pour le premier je n’ai rien fait, ce que je regrette.

Pour le second point, j’ai travaillé l’oral pendant un bon moment. Je me suis entraînée devant ma famille, mes amis. Il faut s’entraîner, l’oral c’est comme le sport, plus on s’entraîne, meilleur on est.

Je n’ai eu aucune remarque lors des oraux sur mon manque d’expérience internationale.

Avoir connaissance et conscience de ses points faibles c’est être en mesure de se défendre, il faut y réfléchir bien en amont de l’oral.

 

 

5) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ÉCRITES aux concours selon toi ?

 

Le temps, c’est peut-être assez cliché de dire ça, mais c’est pourtant bien le cas. Il faut s‘entraîner à le faire rapidement. Se chronométrer, et recommencer jusqu’à être le meilleur possible. Personnellement, j’ai utilisé ma mémoire de court terme.

 

 

6) Comment t’es-tu préparée aux ÉCRITS (supports, organisation, etc.) ?

Toute seule, à la bibliothèque après mes cours. J’avais le livre Le Grand Manuel du TAGE MAGE et je m’entraînais. Cela m’a demandé de l’organisation, car j’avais mon Master à valider. Mais c’est faisable à condition de ne pas trop sortir à côté, de diminuer quelque temps sa vie personnelle. 

C’est beaucoup de travail personnel, j’ai fait le choix de ne pas prendre de prépa, car j’estimais être en mesure de me débrouiller seule.

 

 

7) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ORALES aux concours selon toi ?

 

La principale difficulté que j’ai rencontrée a été de créer ce « feeling », nouer le lien avec mes jurys. Je ne souhaitais pas que les oraux soient comme une récitation, je souhaitais mettre en place un réel échange. Je vais prendre un exemple : Un des jurys m’a posé la question suivante ; quelle est l’artiste que vous adorez ? J’ai répondu : « J’adore Etta James ! Vous connaissez ? » Ils m’ont dit que non. Suite à cela, j’ai décrit son parcours en 30 secondes ce qu’ils ont adoré. Je les ai fait interagir et je pense que c’est important.

 

Pour résumer, le plus dur est d’être sympathique sans se comporter comme un « pote », d’être professionnel sans pour autant se prendre pour Michael Bloomberg et d’arriver trop sûr de soi, d’interagir sans pour autant polluer la conversation, d’être souriant sans en faire trop. Tout est question d’équilibre !

 

 

8) Comment t’es-tu préparée aux ORAUX (supports, organisation, etc.) ?

 

J’ai utilisé le livre le Manuel des Entretiens de Motivation.

J’ai réfléchi à mon projet professionnel, et surtout à « moi » plus généralement (ce qui prend beaucoup de temps).

Après y avoir beaucoup réfléchi, je me suis entraînée devant ma famille et surtout devant une connaissance qui avait fait une école de commerce et qui a aujourd’hui sa propre entreprise (on lui proposait souvent d’être jury dans les ESC). J’ai surtout travaillé mon langage corporel, mon intonation de voix, ma diction, etc. Il ne faut pas juste s’entraîner sous sa douche, il faut se mettre en « conditions réelles », c’est-à-dire assis à un bureau.

 

 

9) Quelle est l’école qui t’a le plus marquée le jour de tes oraux ? (campus, ambiance, accueil, etc.). Pourquoi ?

 

J’ai été très déstabilisée à KEDGE, j’ai eu beaucoup de mal à me projeter dans cette école. J’y ai découvert des admisseurs plutôt désagréables, l’ambiance était loin d’être bonne.

 

Le campus de NEOMA Rouen est incroyable, j’ai beaucoup apprécié l’accueil était moins « camping » que certaines écoles ce qu’ai j’ai trouvé plus professionnel.

 

J’ai également beaucoup apprécié SKEMA, une des écoles qui ne critiquait pas ouvertement les autres écoles.

 

Je n’ai pas aimé l’aspect extérieur du campus d’Audencia qui était pourtant une de mes écoles coup de cœur. Une fois rentrée dans les locaux, tout était mieux. Outre cet aspect, j’ai trouvé les admisseurs vraiment agréables.

 

Pour GEM, je n’ai pas apprécié la ville de Grenoble que j’ai trouvée peu agréable (sale et dans laquelle je ne me sentais pas en sécurité). Le campus de GEM est sinon le plus beau campus que j’ai visité lors de mon tour de France. L’accueil par les admisseurs était vraiment agréable (tout comme NEOMA).

 

 

10) Quel était ton projet professionnel aux oraux ?

 

Je souhaite faire du conseil et plus précisément aider les entreprises de l’industrie à passer au 4.0. Je vise des cabinets tels Accenture ou Capgemini. Je m’étais vraiment renseignée sur le sujet, loin d’être incollable, mais j’étais en mesure de tenir une bonne conversation sur le sujet. J’étais surtout convaincue que c’était l’avenir. J’ai assisté à de nombreuses conférences sur le sujet et ma connaissance sur le sujet se faisait ressentir. Je connaissais également bien l’actualité internationale que nationale, ce qui était un plus. Je connaissais le langage technique sur le sujet, ce qui m’a permis d’obtenir 20/20 aux oraux de NEOMA et SKEMA.

 

 

11) Si tu devais changer quelque chose dans ta préparation aux concours, que changerais-tu ?

 

Je travaillerais le TOEIC que je n’ai pas travaillé. Je travaillerais probablement en groupe. Mais dans l’ensemble je ne changerais pas grand-chose, car j’ai atteint les objectifs que je m’étais fixés.

 

 

12) Si tu devais donner 3 conseils à nos membres des communautés pour se préparer aux concours, lesquels donnerais-tu ?

 

Conseil n°1 : Le travail paye, on ne naît pas bon au TAGE MAGE on le devient.

Conseil n°2 : Il faut avoir confiance en soi, en son projet et en ses capacités. Quand le jury nous teste ce n’est pas par méchanceté, pour vérifier qu’on croit en ce que l’on dit / qu’on maîtrise le sujet.

Conseil n°3 : Il faut arriver à transmettre des émotions, ses passions, ses convictions au jury.

 

 

13) Si tu devais décrire ton école en quelques mots, que dirais-tu ? Et pourquoi ?

 

Pour décrire SKEMA en quelques mots, je dirais :

- Tournée vers l’avenir

- Engagée pour ses étudiants et dans leur réussite

- Dynamique et internationale

 

14) As-tu travaillé les concours en solo ou accompagné ?

J’ai travaillé les écrits toute seule. Je regrette un peu, c’est motivant de travailler en groupe. Pour les oraux, j’ai rencontré à un oral un camarade avec qui on s’est soutenu et avec lequel je débriefais ce qui nous permettait de rendre compte de nos erreurs. Honnêtement, je ne ressens pas ce que certaines personnes disent c’est-à-dire qu’à leurs derniers oraux ils étaient trop fatigués. Pour ma part, plus les oraux passaient et plus j’étais performante.

J’ai préparé les oraux avec ma famille qui me critiquait, car c’est nécessaire, on ne se voit pas et on ne s’entend pas parler.

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