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HEC Paris > Parcours candidat(e)s > Capucine Richemond - MSc Sustainability and Social Innovation

Prénom : Capucine     Nom : Richemond

 

Série de baccalauréat + moyenne obtenue : Économique et Social – 15/20

Études supérieures + moyenne générale du (ou des) diplôme(s) : BSc in management, Warwick Business School. 66/100 (upper 2:1) - (équivalent mention bien)

 

Score GMAT : 640/800 (envoyé à l’EDHEC et à l’ESCP)


ADMISSIBLE dans quelles écoles ? 

- HEC Paris (MSc sustainability and social innovation) 

- Imperial College London (MSc climate change, finance and management)

- EDHEC (MIM finance)

 

ADMISE dans quelles écoles ? 

- HEC Paris (MSc Sustainability and Social Innovation)

- EDHEC (MIM finance)

Choix définitif ?  HEC Paris (MSc Sustainability and Social Innovation)

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1) Bonjour, peux-tu nous décrire ton parcours ?

 

Bonjour, mes années au lycée Notre-Dame des Oiseaux à Paris se sont clôturées par l’obtention de la note de 15/20 au bac économique et social. 

Ce résultat m’a permis d’intégrer la Warwick Business School, en Angleterre dans le cadre d’un Bachelor en Management. Les conditions pour intégrer ce programme britannique étaient les suivantes : 15/20 au bac, 13/20 en anglais au bac, 6,5/9 à l’IELTS.

Ces trois années furent extrêmement enrichissantes et épanouissantes. Contrairement au système français, les activités extra scolaires sont un aspect clé du cursus et contribuent très largement au développement de nos hard skills et soft skills.

En plus de ma performance académique, mes expériences au sein d’une association d’investissement, d’une startup de promotion d’événements, et de l’équipe de volleyball ont considérablement renforcé mon l’attractivité de mon profil pour les écoles de commerce. Mon intérêt pour le développement durable et la finance responsable m’a ensuite conduit à postuler au MSc en Sustainability and Social innovation de HEC Paris. J’intègre donc ce programme en septembre l’année prochaine.

 

 

2) Quelles étaient tes expériences marquantes au moment de passer les concours ?

 

Expériences professionnelles (CDI, CDD, stages, intérim, etc.) :

- Mon expérience la plus marquante a été un stage en finance durable à La Banque Postale. Classée 1ere banque au monde en RSE par l’agence Vigeo Eiris, j’ai pu voir les actions concrètes que pouvait prendre le secteur bancaire pour la transition écologique. Mes connaissances en la matière ont été décisives pour expliquer mon projet professionnel lors de mon entretien (6 mois).

 

Selon moi, il est crucial d’avoir de la « matière » pour soutenir votre projet professionnel devant le jury. Si vous n’avez pas encore d’expérience dans le domaine qui vous intéresse (ou que vous avez toujours des doutes), il est très important que vous assistiez à des conférences et échangiez avec des professionnels. 

 

- Au préalable, j’ai également été stagiaire en marketing chez Jabra (1 mois).

- J’ai travaillé à l’accueil et aux animations d’un club de tennis.

 

Conseil : Bien que moins en lien avec mon projet professionnel, ces expériences m’ont permis d’illustrer certaines de mes compétences et certains intérêts.

 

Expériences internationales (échange, séjours linguistiques, etc.) :

 

Depuis le début de mon adolescence, j’ai effectué un certain nombre de séjours à l’étranger.

 

- « Summer camp » aux États-Unis (2 mois, lorsque j’avais 13/14 ans)

- Bénévolat en Thaïlande (1 mois, lorsque j’avais 16 ans) au sein d’un temple bouddhiste

- Bachelor en Angleterre

- Pour la fin de mon année de césure, je prévois un voyage en Amérique latine pour travailler avec des ONG à impact social/environnemental (4 mois lors de mes 22 ans). Bien que n’ayant pas encore effectué ce projet, j’ai pu en parler lors de mon entretien. Le jury semble avoir beaucoup apprécié.

 

Conseil : La dimension internationale et la pratique de l’anglais sont fortement recherchées par les écoles. C’est aujourd’hui un aspect indispensable pour atteindre des postes de direction dans de grandes entreprises. En entretien, n’hésitez pas à mettre en avant votre intérêt pour l’international.

 

Expériences associatives :

- Déléguée de classe et de promotion durant 4 ans

- Membre de l’association Madgalena, qui proposait un service de repas aux personnes défavorisées tous les mercredis. 

- Ambassadeur de la « Warwick Trading Society », j’ai pu développer mes connaissances de marchés financiers et organiser une compétition interuniversitaire d’investissement.

- « Chief Operating Officer (COO) » d’Unify, une startup qui propose un site internet regroupant tous les événements ayant lieu sur le campus de l’université. 

 

Conseil : Au-delà de professionnaliser votre profil, ces expériences peuvent inspirer vos projets au sein de votre future école. Par exemple, mon expérience à la WTS m’a donné l’idée de créer une compétition inter-écoles en « sustainable Business Strategy » au niveau européen.

 

Expériences culturelles :

- Quand j’avais 16 ans, j’ai par exemple été en Thaïlande en tant que professeure d’anglais bénévole pour moines bouddhistes (1 mois).

- Dans le même esprit, je prévois un voyage en sac à dos en Amérique Latine, durant lequel  je vais travailler pour des ONGs à impact social et environnemental (4 mois).

 

Conseil : Les expériences culturelles témoignent de votre intelligence relationnelle et de votre curiosité intellectuelle. C’est l’occasion de vous démarquer en montrant que vous savez sortir de votre zone de confort !

 

Ces expériences et anecdotes ont piqué la curiosité du jury, et ont confirmé mon désir d’avoir un impact positif au quotidien et dans mon futur emploi. 

 

Expériences sportives :

Assez sportive de nature, je pratique trois sports :

- Le volleyball, en compétition avec le Stade français dans mon adolescence, puis au sein de l’équipe de mon université.

- Le tennis, auquel je joue régulièrement depuis mon enfance.

- Le ski, que je pratique de manière saisonnière en compétition (flèche et chamois d’argent).

 

Conseil : Ces expériences ont permis d’illustrer mon esprit d’équipe, mon goût de l’effort et mon désir de me surpasser.

 

 

3) Quels étaient les points FORTS / FAIBLES de ta candidature aux concours ?

 

Points FORTS :

- Expérience internationale. En plus de contribuer à mon adaptabilité et ouverture d’esprit, elle m’a permis de devenir bilingue en anglais. 

- La diversité de mes expériences extrascolaires. Les sports que j’ai pratiqués, les associations dont je faisais partie et la startup que j’ai dirigée m’ont donné beaucoup de matière pour mon entretien. 

- J’ai effectué un stage de 6 mois parfaitement aligné avec mon projet professionnel. Mes connaissances en finance durable ont rendu crédibles mes projets et mes ambitions post Master. Cela m’a permis de répondre aux questions du jury avec aisance.

 

Points FAIBLES :

- Ma note de 640/800 au GMAT. Ce score a semblé insuffisant pour postuler aux MIM des 3 grandes écoles Parisiennes.

- Mon manque d’expérience en entretien de motivation et le stress que cela représentait pour moi.

 

 

4) Qu’as-tu fait pour contrecarrer tes points faibles ?

 

Que faire lorsque son score de GMAT est insuffisant ?

La première possibilité est d’essayer un autre test, tel que le TAGE MAGE ou le GRE. Les formats sont différents, et peuvent s’avérer plus faciles. La partie « quantitative » du GRE est par exemple plus facile que celle du GMAT. Une autre option est de postuler à des Masters Spécialisés qui ne nécessitent pas de GMAT. Souhaitant travailler dans le développement durable, le MSc in Sustainability and Social Innovation de HEC était une excellente option pour moi. Enfin, si vous avez un score de GMAT insuffisant pour l’ESCP (<650/800), demandez à passer le test SHL de l’école. 

 

En ce qui concerne l’entretien, je pense que tout le monde peut réussir s’il est bien préparé. Le livre Le Manuel des Entretiens de Motivation et la préparation avec Joachim Pinto et Arnaud Sévigné m’ont été d’une aide précieuse. Leurs méthodologies et accompagnements m’ont appris à répondre à n’importe quelle question, et à intégrer les sujets importants dans mes réponses. Je me suis ensuite beaucoup entraînée à répondre à des questions d’entretien, avec un coach, qui me challengeait et me faisait des critiques constructives, mais aussi toute seule ou avec des proches, me permettant ainsi de gagner en aisance.

 

 

5) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ÉCRITES aux concours selon toi ?

 

Les épreuves écrites des admissions internationales sont les suivantes : le GMAT, des lettres de motivation, et des essais. Les lettres de motivation et essais pouvant se préparer largement à l’avance, la réelle difficulté est, selon moi, la gestion du stress au GMAT. Malgré ma bonne préparation, le stress m’a causé des insomnies la veille de chaque passage de GMAT. Voici néanmoins un conseil dont j’ai pris connaissance trop tard, mais qui peut vous être utile : grâce à la version en ligne du GMAT, vous vous pouvez désormais réserver un GMAT pour le jour même. Il vous suffit de le faire un jour où vous êtes en forme !

 

6) Comment t’es-tu préparée aux ÉCRITS (supports, organisation, etc.) ?

Essays : l’écriture d’essais nécessite un gros travail de recherche préalable. Il faut en effet être certain de sa problématique, de ses arguments, et de sa conclusion, avant de commencer à écrire. Utiliser le Harvard style referencing est un signe de bonne maîtrise académique. J’ai ensuite fait relire mon essai par des proches et collègues renseignés sur le sujet.

Lettres de motivation : Mon coach m’a été d’une grande aide dans la structure de mes lettres de motivation. Attention, la lettre de motivation n’est pas votre CV. Il s’agit de montrer la cohérence de votre profil et de votre projet professionnel avec ce que propose l’école.

GMAT : mes principaux supports de préparation au GMAT étaient le livre officiel ainsi que le livre Prep Kaplan, que je recommande. Elle offre une multitude de cours, questions, et tests blancs. Anticipez ! Mieux vaut commencer votre préparation trop tôt plutôt que de vous retrouver le jour J avec un score insatisfaisant. La clé du succès est de le travailler de manière continue, 6 jours sur 7, afin de développer des automatismes. 

 

 

7) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ORALES aux concours selon toi ?

 

Selon moi, la principale difficulté des épreuves orales est de savoir maîtriser son stress. L’attitude du candidat est toute aussi importante que les réponses données. Il est crucial d’être à l’aise, de sourire, d’être spontané et de bonne humeur. L’objectif est de séduire le jury. De plus, le jury peut chercher à vous piéger. Mais ce n’est pas tant la réponse que la réaction qui importe. Cette aisance peut facilement être acquise avec une bonne préparation. N’ayez pas peur de vous mettre en difficulté devant différents publics lors de vos entretiens blancs : le vrai entretien paraîtra beaucoup moins impressionnant.

 

 

8) Comment t’es-tu préparée aux ORAUX (supports, organisation, etc.) ?

 

Toute ma préparation a été structurée suivant les conseils du Manuel des Entretiens de Motivation de Joachim Pinto et Arnaud Sévigné. La première étape a été de faire un travail sur moi-même, afin de bien me connaître et de savoir en parler. Qui suis-je ? Quels sont mes forces, faiblesses, expériences, objectifs, etc. ? Cette phase n’est pas à négliger, elle facilitera grandement le reste de votre préparation. 

 

J’ai ensuite réfléchi à toutes les questions susceptibles d’être posées en entretien.

Durant cette étape, il est important de laisser libre cours à sa réflexion. Comme dans un brainstorming, prendre le temps de réfléchir à toutes ses expériences, en parler, même celles que l’on n’imagine pas avoir à mentionner. Des idées intéressantes peuvent en ressortir, et savoir en parler peut vous sauver la mise en entretien. 

J’ai ensuite annoté toutes ces idées sous forme de bullet points et les ai connectées avec des questions du jury, les activités de l’école, etc.

Enfin vient la phase pratique. Que ce soit seule ou en entretien blanc, je me suis beaucoup entrainée à mettre en lien mes expériences, mon projet professionnel et l’école. Ces liens permettent de rediriger la conversation vers ce dont vous souhaitez parler.

 

 

9) Quelle est l’école qui t’a le plus marquée le jour de tes oraux ? (campus, ambiance, accueil, etc.). Pourquoi ?

 

Depuis le début de la pandémie du Covid 19, les entretiens ont lieu en ligne. Ce qui m’a le plus marqué était les entretiens Kira, que j’ai dû passer pour l’EDHEC et Imperial College London. Ces entretiens sont assez déstabilisants, car il n’y a pas d’interlocuteur. Des questions préenregistrées s’affichent, puis la caméra s’active pour filmer les réponses du candidat dans un temps limité. De plus, les questions sont loin d’être classiques et peuvent difficilement être préparées à l’avance. On m’a par exemple demandé de parler d’une de mes expériences de team building.

 

 

10) Quel était ton projet professionnel aux oraux ?

 

Mon projet était de travailler en finance durable. En d’autres mots, contribuer à la mobilisation des capitaux pour accéder à la transition écologique et la prise en compte des enjeux ESG (environnementale, sociale, et de gouvernance). J’ai pour objectif de commencer ma carrière dans le pôle finance durable d’une banque de financement et d’investissement, et de devenir « Chief Sustainability Officer » sur le long terme. 

 

 

11) Si tu devais changer quelque chose dans ta préparation aux concours, que changerais-tu ?

 

J’aurais probablement passé le GRE plutôt que le GMAT. La partie « quantitative », mon point faible au GMAT, y est plus facile. Ce passage du GMAT au GRE s’est avéré très stratégique pour plusieurs de mes amis.

 

 

12) Si tu devais donner 3 conseils à nos membres des communautés pour se préparer aux concours, lesquels donnerais-tu ?

 

Conseil n°1 : Construire un projet professionnel cohérent en échangeant avec des professionnels du secteur.

Conseil n°2 : Bien organiser son travail, faire un rétroplanning et le respecter.

Conseil n°3 : Faire beaucoup de simulations d’oral afin de gagner en aisance.

 

 

13) Si tu devais décrire ton école en 3 mots, que dirais-tu ? Et pourquoi ?

 

Si je devais décrire HEC Paris en trois mots, je dirais :

 

- International. HEC a une très forte renommée à l’étranger, et cela se ressent au sein de ses promotions d’étudiants. Le Master que j’intègre compte 54 étudiants de 22 nationalités différentes.

- Réseau. L’école permet de se créer un réseau d’étudiants qui seront des contacts privilégiés au cours de nos carrières, mais également un réseau de professionnels. HEC Paris propose un nombre incroyable d’opportunités d’échanges avec des experts de tous secteurs : forum, conférences, workshops, immersion en entreprise, etc.

- Excellence. HEC Paris est la première école de commerce en Europe. Intégrer HEC, c’est rejoindre un environnement stimulant, avec des professeurs qualifiés, des étudiants prometteurs, et une multitude d’opportunités à saisir.

 

 

14) As-tu travaillé les concours en solo ou accompagnée ?

 

Ayant effectué un Bachelor en Angleterre, j’ai postulé via les admissions parallèles. Afin d’être éligible aux entretiens, je devais présenter un dossier constitué d’une lettre de motivation, de lettres de recommandation, un GMAT (si applicable), mes résultats de Bachelor, et parfois des rédactions. J’ai préparé mes dossiers et entretiens avec des proches et collègues, mais principalement avec mon coach, dont l’expertise fut déterminante dans mon succès.

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