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Grenoble EM > Parcours d'étudiant(e)s > Étudiant entrepreneur - Vincent Feydel

Aujourd’hui, Monsieur École de Commerce partage le témoignage de Vincent, étudiant à Grenoble École Management. Vincent s’est découvert une passion pour l’entrepreneuriat et a participé au Hult Prize, un concours mondial d’entrepreneuriat social. Il vient partager son expérience et ses conseils.

 

1)  Bonjour, peux-tu nous décrire ton parcours ?

 

J’ai suivi un parcours assez classique. D’abord, je suis allé à la fac pour faire une licence d’économie gestion. En L3, je suis parti 6 mois au Brésil. Je savais dès la terminale que je voulais faire une école de commerce tout en évitant la prépa, qui selon moi ne me correspondait pas. Donc j’ai passé les concours AST 2 pour passer directement en Master, et me voilà atterri à GEM ! J’y ai rencontré beaucoup de personnes au top et j’ai suivi plein de cours intéressants. Mais surtout, j’ai rencontré des personnes qui m’ont fait découvrir ma passion pour l’entrepreneuriat.

 

2) Quand l’idée de créer ton entreprise t’est-elle venue ?

 

L’idée de l’entreprise vient au départ d’un pari avec 2 amis en s’inscrivant au HULT Prize, un concours pour les étudiants, en collaboration avec les Nations Unies et la Fondation Bill Clinton. Le but est de proposer un projet d’entreprise qui soit en relation avec le thème proposé. L’année de notre participation au concours, le thème était le développement durable.

C’est comme cela que nous nous sommes lancés, mes amis et moi. On a été suivis par GEM Entreprendre, une association de l’école, qui nous a accompagnés dans le processus de création. On a été admis dans l’incubateur de GEM à la seconde tentative. En effet, la première fois nous avons été refusés, car le projet n’était pas assez mûr. Mais une fois admis, on a pu bénéficier de l’avis de différents experts qui nous ont accompagnés sur le projet. Malheureusement, le projet n’a pas abouti à la fin de notre période d’incubation, par manque de moyens et de temps à consacrer en parallèle de notre début de césure.

 

3) Quelle est l’activité de ton entreprise ? Qu’est-ce qu’elle propose ?

 

On avait comme idée de créer une application mobile à but écologique et participatif. Le but était pour l’utilisateur d’effectuer des missions écologiques et prouver qu’il les a effectuées chez son marchand de proximité (exemple : trier les bouchons de bouteilles). Ensuite, le marchand valide la mission, et l’utilisateur gagne des points, qui, accumulés, lui permettent d’obtenir des cadeaux comme des bons d’achat chez les commerçants, ou des invitations à des évènements.

Cela crée un cercle vertueux, car ça pousse l’utilisateur de l’application à consommer mieux et respecter l’environnement, tout en proposant de potentiels nouveaux consommateurs au marchand. L’idée était vraiment de créer une collaboration avec les marchands.

 

4) Comment l’as-tu créée ?

 

Comme je l’ai dit, notre projet n’a pas complètement abouti, d’un côté d’un manque de motivation dans le groupe, car nos envies pour le futur étaient différentes, mais à cause aussi d’un manque d’investissement financier et technique. En effet, on n’avait pas les compétences pour développer une application mobile, et ce n’était pas dans nos moyens d’employer un développeur à la tâche. Toutefois, on a vraiment eu une aide de l’association entrepreneuriale de GEM, et de l’incubateur, afin de chercher des solutions pour pallier ces problèmes.

On a quand même réussi à emmener notre projet BAYA (qui veut dire écologie en arabe) jusqu’en finale du concours Global Start-up Workshop du MIT, donc c’est une belle réussite pour nous.

5) Qu’est-ce que GEM t’a appris pour la gestion de ton projet ?

 

L’école m’a vraiment appris les compétences pour créer son entreprise. J’ai appris à faire des tableaux de financements, étudier un business model, réaliser une étude de marché… Elle m’a aussi formé à l’aspect marketing de la chose. En fait, j’ai appris toutes les notions nécessaires à l’entrepreneuriat en école de commerce.

En plus, avoir été en incubateur a vraiment été une chance et un boost qui m’a vraiment aidé. En fait, tu es accompagné par des professionnels qui sont passés par les mêmes étapes et difficultés que toi et qui du coup peuvent t’aider à réfléchir pour que tu trouves des solutions à tes problèmes.

 

 

6) Comment t’organises-tu pour concilier les études et la gestion de ton entreprise ?

 

L’avantage de l’école de commerce, c’est qu’il n’y a pas beaucoup d’heures de cours par semaine, une vingtaine environ. C’est fait exprès pour te laisser du temps pour gérer tes projets associatifs, sportifs, et entrepreneuriaux. Grâce à ce temps libre, mes amis et moi avons pu nous consacrer à fond sur ce projet, voire à devenir un peu « foufous » et tomber dans un rythme excessif (passer des nuits blanches à bosser dessus), etc. C’est vraiment quelque chose que je déconseille fortement pour celui ou celle qui voudrait créer son entreprise d’ailleurs !

 

 

7) Quels sont tes conseils pour celui ou celle qui aimerait créer son entreprise ?

 

Conseil n°1 : Alors déjà, il faut OSER se lancer, quelle que soit l’idée, il faut tester, parce que sans essayer on ne fait rien.

Conseil n°2 : Ensuite, il faut bien se renseigner, et prendre du temps pour préparer son projet. Cela passe par : trouver des ressources, écouter les histoires des gens qui ont des expériences entrepreneuriales, etc., et, si on n’en connaît pas, on peut par exemple regarder sur internet des vidéos de personnes qui ont créé leur entreprise (en gardant un esprit critique sur ce qu’on peut trouver). C’est un passage obligatoire à mon sens.

Conseil n°3 : Et la dernière clé, qui est selon moi la plus importante : être déterminé(e). Bien sûr, on ne peut pas être le meilleur partout, dans tous les domaines, mais la détermination fait faire de grandes choses et donne envie de donner le meilleur de soi-même. Dans la vie d’un entrepreneur, il y aura toujours des difficultés et des remises en question, d’où la nécessité d’une détermination à toute épreuve.

 

 

8) C’est quoi la suite ?

 

J’ai appris beaucoup de ce projet, et même s’il n’a pas abouti, j’ai adoré l’entrepreneuriat. Pour moi, c’est une liberté, et une opportunité d’apprendre tous les jours. Après cette belle expérience, je compte m’orienter vers un Master Spécialisé en Entrepreneuriat et me lancer sur mon second projet, mais cette fois seul, et très déterminé

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