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ESSEC > Programme Grande École (PGE) > Il existe un échange ESSEC - Ecole du Louvre

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Certains pensent qu’aller en école de commerce, c’est renoncer au monde de la culture, faire une croix sur les beaux-arts et la littérature, et pour une petite poignée, abandonner leur vraie nature.

Et bien, qu’ils se détrompent ! Je ne me suis jamais autant approchée des sculptures et des peintures à l’huile qu’à l’ESSEC.

 

L’Ecole du Louvre et l’ESSEC ouvrent un programme d’échange pour permettre aux élèves de la business school de suivre des cours à l’Ecole du Louvre pendant 2 ans 2 fois par semaine. Dans le sens inverse, les élèves du Louvre sont également invités pour assister aux cours de l’ESSEC.

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En quoi les cours consistent-ils ?

 

En première année, les nouveaux arrivants en école de commerce se rendent un soir par semaine dans l'amphithéâtre de l’Ecole du Louvre pour suivre un cours d’initiation à l’Histoire de l’art. Des premières formes d’art préhistorique en passant par les hiéroglyphes égyptiens, l’art funéraire romain, la renaissance italienne jusqu’aux Impressionnistes, la dizaine d’étudiants sélectionnés bénéficie de l’expertise des universitaires du Louvre.

En plus de ce cours, les samedis matin sont consacrés à des TDO, travaux dirigés devant les œuvres, directement dans les allées du musée de la Joconde. Ils y affûtent leur regard, apprennent à deviner, entre les détails de l'œuvre, l’intention de l’artiste et son contexte socio-historique.

 

En deuxième année, les élèves suivent trois séminaires au choix parmi ceux proposés dans le cadre du partenariat. Ils sélectionnent également un cycle de TDO. Les thématiques des séminaires présentent les problématiques culturelles et financières que rencontrent les institutions culturelles, ou abordent des aspects extrêmement pratiques de l’Histoire des arts, comme les techniques et l’éthique de rénovation des œuvres.

 

Parmi les séminaires existants, on trouve des cours généraux comme “Objets de peinture et objets de sculpture”, des cours plus spécifiques comme “Principes de conservation et restauration” ou enfin des cours plus théoriques tels que “Enjeux contemporains de la gestion des musées”.

 

Pendant les séminaires, les élèves de l’ESSEC sont assis sur les mêmes bancs que les étudiants du Louvre, et peuvent ainsi se rencontrer les uns les autres.

 

 

Quelle est la différence entre l’échange et le double-diplôme avec l’école du Louvre ?

 

Le double-diplôme propose aux étudiants d’ajouter à leur parcours ESSEC un cursus complet à l’Ecole du Louvre. Si ce programme est particulièrement reconnu et atteste de la véritable expertise des jeunes diplômés, il dure jusqu’à 7 ans.

L’échange, au contraire, ne modifie en rien la durée de la scolarité des étudiants, puisqu’il prend place pendant les deux premières années du cursus ESSEC. Il relève davantage de l’ouverture culturelle et d’une plongée dans le secteur des beaux-arts. L’idée est d’offrir aux élèves de l’ESSEC la possibilité d’assouvir leur curiosité.

 

 

Comment candidater ?

 

Seuls une dizaine d’élèves peuvent bénéficier de ce programme. Pour candidater, il est demandé aux étudiants d’écrire une lettre de motivation attestant non seulement du réel intérêt de l’élève pour les problématiques culturelles mais aussi de sa disponibilité pour s’investir dans la réussite de son échange. Il appartient ensuite aux responsables de l’échange de décider de l’admission du candidat au programme.

 

 

A quoi cela peut-il servir dans une scolarité ?

 

Faire partie des élèves sélectionnés pour l’échange vous permet, selon les séminaires choisis en deuxième année, de valider jusqu’à 2 UV [pour rappel, afin d’obtenir le diplôme ESSEC GE, il faut valider 16 UV de cours électifs].

En plus de cela, la mention de cet échange lors d’entretien pour un stage dans l’industrie culturelle peut être d’une grande aide, et atteste du réel intérêt de l’étudiant pour les problématiques artistiques.

En ce qui me concerne, il a été une clef déterminante dans l’obtention de mon premier stage pour une des plus grandes fondations artistiques parisiennes.

Camille Seux - ESSEC

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