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ESCP > Parcours candidat(e)s > Alexandre Jammal 

Prénom : Alexandre

Nom : Jammal

 

Série de baccalauréat + moyenne obtenue : Bac Scientifique : 16,1/20

Études supérieures + moyenne générale du (ou des) diplôme(s) : Double Licence à l’IAE de Lyon : Licence Techniques Quantitatives et Management (14,5/20) & Licence LEA anglais/italien (14,3/20)

 

Scores TAGE MAGE et TOEIC/TOEFL ? TAGE MAGE : 300/600, TOEIC : 990/990, TOEFL : 103/120.

ADMISSIBLE dans quelles écoles ? ESCP, EDHEC, emlyon, Audencia, SKEMA + IAE Aix, + Dauphine

ADMIS dans quelles écoles ?  ESCP, EDHEC, emlyon et Audencia (désisté à SKEMA) + IAE Aix

 

Choix définitif ? ESCP

 

 

1) Bonjour, peux-tu nous décrire ton parcours ?

 

Après un baccalauréat scientifique, j’ai décidé d’intégrer l’Université Jean Moulin Lyon III pour y suivre un double cursus : une licence de gestion (TQM) à l’IAE de Lyon, et une licence Langues Étrangères Appliquées à la Faculté des Langues.

Cette formation avait l’avantage d’allier les matières quantitatives avec du management et de nombreux cours de langues, me permettant non seulement d’acquérir un bon niveau en anglais et en italien, mais aussi d’étudier en profondeur la culture des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Italie.

 

 

2) Quelles étaient tes expériences marquantes au moment de passer les concours ?

 

Expériences professionnelles (CDI, CDD, stages, intérim, etc.) :

J’avais 2 expériences professionnelles au moment de ma candidature, et m’apprêtais à en réaliser une 3ème :

à Réceptionniste polyvalent dans un centre d’affaires, Regus (2 mois)
à Business Analyst dans une start-up digitale commercialisant un logiciel de réservation pour les écoles de ski, où j’avais pour mission d’élaborer un business plan (études de marché, de la concurrence, annuaire de prospect, mailing…) (2 mois)

à Analyste junior en fonds d’investissement (2 mois, à venir).

C’était de loin mon expérience la plus importante, et ce même si je ne l’avais pas encore réalisée. C’est pourquoi si vous en avez l’occasion je pense qu’il est important de chercher un stage à réaliser l’été des concours, et si la convention est signée il ne faut pas hésiter à le mettre sur le CV pour en parler !

 

Expériences internationales (échange, séjours linguistiques, etc.) :

Mon échange de L3 ayant été annulé en raison de la pandémie, l’expérience internationale était, je pense, un point faible de mon dossier. J’avais cependant réalisé de nombreux voyages dans des contextes personnels et scolaires, et surtout j’ai participé à deux reprises à une compétition internationale de handball à Teramo en Italie, qui rassemble des équipes du monde entier.

 

Expériences associatives :

Je me suis investi en première année de Licence au sein de Médiatone, une association culturelle qui promeut et organise des concerts et autres évènements culturels. Il s’agissait d’un engagement léger, une douzaine de missions de 2 à 4 heures.

Je suis aussi investi au sein de mon club de handball, et j’ai été jeune arbitre de 2012 à 2018.

 

Expériences culturelles :

Mon père est libanais et ma famille habite dans de nombreux pays dans le monde. Cela m’a, je pense, donné une certaine ouverture culturelle, et c’est quelque chose dont je n’ai pas hésité à parler en entretien, mais aussi dans mes lettres de motivation.

 

Expériences sportives :

L’un des gros points forts de mon dossier était, je pense, mon engagement sportif. Je pratique le handball en compétition depuis onze ans, au rythme de 3 entraînements par semaine + des matchs les week-ends.

 

 

3) Quels étaient les points FORTS / FAIBLES de ta candidature aux concours ?

 

Points FORTS :

Mon engagement sportif,

Ma double Licence Gestion / LEA assez atypique,

Mon stage en fonds d’investissement (projet professionnel en finance).

Mon TOEIC (990/990).

 

Points FAIBLES :

Mon faible score au TAGE MAGE (300/600),

Ma relative absence d’expérience internationale.

 

 

4) Qu’as-tu fait pour contrecarrer tes points faibles ?

 

Une fois son score TAGE MAGE obtenu, il n’y a plus grand-chose à faire, à part espérer que cela se passe bien pour l’admissibilité. Cependant, s’il y a un conseil que je peux donner c’est de ne pas s’autocensurer en raison d’un TAGE MAGE trop faible ou d’un quelconque point faible dans son dossier.

J’ai beaucoup hésité avant de candidater à l’ESCP après avoir reçu mon score, car je me disais que cela n’en valait pas la peine et que je n’aurais aucune chance. Aujourd’hui j’ai été admis malgré cela, et je suis réellement heureux d’avoir pris la décision de candidater quand même, alors allez-y !

Même chose pour les expériences internationales, je ne pouvais pas faire grand-chose… Cela dit, quels que soient les points faibles d’un dossier, une préparation aux oraux minutieuse est primordiale pour maximiser ses chances d’admission.

 

 

5) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ÉCRITES aux concours selon toi ?

 

On ne le dira jamais assez, mais le TAGE MAGE prend beaucoup de temps et d’énergie. De plus, on ne peut le passer qu’une fois par semestre, et les sessions ne se valent pas forcément en termes de difficulté, c’est pourquoi pour maximiser son score il est important de faire au moins 2 sessions selon moi, l’idéal étant de faire la première en décembre et la seconde en janvier.

Plus vous vous y prendrez à l’avance, plus vous serez susceptible d’avoir un bon score et surtout plus vous serez en mesure d’étaler vos révisions et de bien vivre cette période qui, disons-le franchement, ne sera pas la plus agréable de votre vie.

 

 

6) Comment t’es-tu préparé aux ÉCRITS ?

 

Pour ma part, je n’ai absolument pas suivi ces recommandations, et j’ai commencé à préparer le TAGE MAGE après Noël pour un passage le 18 février, ce qui représente donc un bon mois et demi. De plus, je l’ai révisé en parallèle de ma double licence assez chronophage, et j’ai donc eu sur cette période un rythme de travail assez infernal, que je ne conseille à personne.

Cependant, bien que je n’aie obtenu que 300/600, je pense que j’avais atteint un niveau suffisant au moment de mon passage pour atteindre les 350-360 (les scores de mes 5 derniers entraînements étaient tous entre 330 et 360), ce qui prouve une fois encore la nécessité de passer le TAGE MAGE plusieurs fois, car l’on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Mais je précise cela également pour dire que même sur un mois et demi en parallèle d’une formation exigeante, il est possible d’obtenir un bon score avec de la détermination ! Pour ce qui est du supportsutilisé, j’ai révisé le TAGE MAGE à l’aide du Grand Manuel du TAGE MAGE - N°1 des VENTES. Honnêtement, je n’ai rien à redire sur ce livre, il est très bien fait, très complet et très bien expliqué. Je pense sincèrement que ce livre est le meilleur outil qu’il existe aujourd’hui pour se préparer à cet examen.

 

Concernant le TOEIC, celui-ci ne présente pas de grosses difficultés sur le fond, mais cela dépend évidemment de votre niveau d’anglais. Étant en licence de langues, j’ai un bon niveau d’anglais, et j’ai surtout travaillé le vocabulaire spécifique et la forme de l’examen en condition réelle, qui est pour moi la plus grosse difficulté (2 heures de concentration non-stop). 4 à 5 entraînements en conditions réelles la semaine précédant l’examen et quelques fiches de vocabulaire m’ont permis d’obtenir le score maximal, mais une fois encore cela dépendra vraiment de votre niveau d’anglais. Quoi qu’il en soit, je conseille véritablement le TOEIC plutôt que le TOEFL, qui est beaucoup plus difficile. Pour le TOEIC, le livre 200% TOEIC permet de bien s’entraîner spécifiquement sur chaque partie de l’épreuve, mais il ne contient que 2 tests blancs. C’est pourquoi je recommande le site gratuit « Toeic4u » pour les tests blancs, qui est très fidèle au véritable examen.

MEDC N°1 - 3.png

7) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ORALES aux concours selon toi ?

 

La première chose à bien intégrer, je pense, c’est que les épreuves orales se préparent, et elles se préparent sérieusement. Il faut non seulement bien se connaître soi-même, ses motivations, ses expériences, son projet professionnel éventuel, etc., mais il faut aussi savoir en parler correctement, clairement et de la manière qui vous met le plus en valeur. Cela prend encore une fois beaucoup de temps, mais c’est cela dit un travail plus agréable que le TAGE MAGE, car il s’agit en grande partie d’un travail sur soi.

 

La première difficulté, je pense, est de comprendre comment travailler les oraux. C’est beaucoup moins évident que pour le TAGE MAGE, où il s’agit de révisions « classiques » avec cours et exercice. C’est là que le livre le Manuel des entretiens de motivation s’avère très utile, et notamment sa partie « Les 100 questions les plus fréquentes », qui permet de s’entraîner avec de vraies questions issues d’entretiens.

 

Ensuite, cela dépendra des profils bien sûr, mais je pense qu’il est important de se présenter aux oraux avec un projet professionnel cohérent, plus ou moins défini. Cela montre tout d’abord que l’on n’est pas là par hasard, et cela pose une base que l’on peut ensuite relier à sa personnalité, à ses centres d’intérêt, à ses qualités… Lorsque l’on n’y a jamais réfléchi précisément, cette étape prend du temps et demande beaucoup de recherches, mais je pense qu’elle est primordiale.

 

Et enfin, l’une des grosses difficultés le jour des oraux, outre le stress, est le manque de temps. Manque de temps au sens où l’on a par exemple 4 ou 5 sujets à aborder absolument pendant l’entretien, et qui nous représentent le mieux. Il faut alors réussir à tous les « placer » au fur et à mesure du discours sans s’égarer sur des sujets qui n’apportent rien, et 20 minutes (temps de l’entretien à l’ESCP), c’est finalement très court donc il faut rester concentré et ne pas se disperser tant que l’on n’a pas abordé ces sujets. Pour cela, rien de tel que de s’entraîner en conditions réelles, devant le miroir ou mieux avec des personnes de confiance.

 

 

8) Comment t’es-tu préparé aux ORAUX ?

 

Étant conscient de mon potentiel retard aux écrits, notamment pour l’ESCP, j’ai travaillé les oraux extrêmement sérieusement et j’y ai consacré un temps important. J’ai commencé à les travailler mi-avril, pour un premier passage le 18 mai, soit 1 mois de travail. La première étape a été d’établir ce qui me définissait, mes motivations, mon parcours, mes choix, et ainsi de définir un projet professionnel plus précis que les simples « appétences » que j’avais jusqu’alors. L’essentiel n’est pas de trouver le métier que vous êtes certain de vouloir exercer toute votre vie, mais plutôt de trouver des parcours qui aujourd’hui pourraient vous correspondre, et surtout de savoir pourquoi.

 

Personnellement, j’ai été en mesure de m’y mettre sérieusement un mois à l’avance, car tout d’abord les résultats d’admissibilités de l’ESCP sont dévoilés un mois et demi avant les autres, ce qui motive énormément, et ensuite, car dès mon admissibilité, Joachim, via le groupe Monsieur TAGE MAGE, m’a aidé à concevoir ma « stratégie » et à comprendre mieux les enjeux de cette épreuve qui est très inhabituelle pour nous AST. Grâce à ma relative avance et à cet accompagnement personnalisé, j’ai été en mesure d’arriver 100% prêt aux oraux, mais je conseille vraiment de ne pas attendre les résultats d’admissibilité pour commencer à travailler les oraux !

 

Concernant ma stratégie concrète, j’ai :

  • défini les traits marquants de ma personnalité et mes motivations dans la vie

  • élaboré un projet professionnel qui me correspond, grâce à mes recherches et en contactant des étudiants/professionnels

  • rédigé sur papier mes expériences marquantes et l’intégralité de mon CV

  • répondu par écrit ou sous forme de points clés aux 100 questions les plus fréquentes

  • réalisé des recherches sur chaque école (campus, assos, cours, profs, partenaires…)

  • parlé devant le miroir pendant des heures « en conditions réelles » avec des questions aléatoires


Maintenant, la méthode de travail est propre à chacun, mais plus vous aurez préparé ces oraux, plus vous serez en confiance le jour J et donc plus vous serez naturels devant le jury.

 

9) Quelle est l’école qui t’a le plus marqué le jour de tes oraux ? (Campus, ambiance, accueil, etc.). Pourquoi ?

 

Honnêtement, j’appréhendais beaucoup les oraux, car au-delà de l’enjeu, une journée seul loin de chez soi sans connaître personne et dans l’attente d’un examen important n’est pas ce qui se fait de mieux pour s’amuser. Cela dit il ne faut pas trop s’en faire, j’ai dans toutes les écoles parlé à des dizaines de personnes, admisseurs comme admissibles qui étaient tous gentils et accueillants, et cela aide vraiment à se détendre et à passer le temps. J’ai donc été très à mon aise dans chacun des campus que j’ai pu visiter.

 

Maintenant il y a certes une journée que j’ai préférée parmi les autres, mais je tiens à dire que ce témoignage n’est absolument pas objectif et est fortement biaisé par des éléments extérieurs. J’ai beaucoup aimé ma nuit et ma journée à l’EDHEC sur le campus de Lille, mais cela était influencé également par plusieurs facteurs : c’était le 8 juin, un des premiers jours de grand soleil ce qui nous permis de passer la journée en extérieur ; j’y suis resté une nuit et une journée entière, contre seulement une demi-journée pour les autres écoles ; c’était mon dernier oral, j’étais donc moins stressé et j’ai pu rester ensuite prendre une bière étant donné que j’étais en vacances. Ces éléments non présents dans les autres écoles ont forcément rendu mon séjour plus agréable, cependant le campus de Lille de l’EDHEC m’a tout de même véritablement charmé, et l’accueil qu’on y a reçu, l’organisation et l’amphithéâtre de présentation ont été selon moi les meilleurs éléments parmi les écoles que j’ai passées.

 

 

10) Quel était ton projet professionnel aux oraux ?

 

Comme je l’ai dit précédemment, il est important de présenter un projet professionnel aux oraux, précis ou non. L’idée étant que chaque chose que l’on dit permet au jury d’en apprendre plus sur nous, et donc de nous évaluer au mieux. Il ne s’agit donc pas de présenter un parcours détaillé pour les 10 prochaines années, mais il convient de trouver la carrière ou le métier qui aujourd’hui vous correspond, de savoir en quoi il consiste et surtout de pouvoir expliquer en quoi il correspond à vos centres d’intérêt et à vos qualités.

Mon projet professionnel aux oraux était un projet professionnel en finance d’entreprise avec pour objectif à long terme de devenir directeur financier, de préférence dans une entreprise innovante dans le secteur médical. À court ou moyen terme, j’ai présenté pour projet d’acquérir de l’expérience en audit, dans un fonds d’investissement ou en banque d’investissement.

 

Il peut être intéressant de citer des noms concrets de métiers (auditeur, analyste) et d’expliquer en quoi les tâches de ces postes pourraient vous plaire/correspondre. L’idée est toujours de montrer au jury qui vous êtes, et surtout que même si vous n’êtes pas sûr de ce que vous voulez faire vous vous êtes renseignés et vous êtes conscients des opportunités qui s’offrent à vous.

 

 

11) Si tu devais changer quelque chose dans ta préparation aux concours, que changerais-tu ?

 

Je commencerais ma préparation aux écrits beaucoup plus tôt. Non seulement pour le TAGE MAGE, mais aussi au niveau de la recherche d’informations sur le fonctionnement du concours, les critères de sélection, l’élaboration du CV et des lettres de motivation. Tout cela prend énormément de temps et j’ai été, de janvier à juin, dans une éternelle course contre la montre. Pour cette fois ça a payé, mais je conseille vraiment de s’y prendre plus tôt, non seulement pour assurer un meilleur score au TAGE MAGE, mais aussi pour être en mesure d’étaler son travail et ainsi de vivre cette période intense au mieux.

 

 

12) Si tu devais donner 3 conseils à nos membres des communautés pour se préparer aux concours, lesquels donnerais-tu ?

 

  • Tout d’abord, sachez dans quoi vous vous engagez, renseignez-vous un maximum sur les concours, les écoles et fixez-vous des objectifs. De mon point de vue, ces concours demandent un certain engagement personnel, c’est pourquoi il vaut mieux se renseigner avant de se jeter tête baissée. D’ailleurs, la communauté Monsieur Écoles de Commerce est une mine d’informations, tout ce que vous devez / voulez savoir se trouve ici, alors profitez-en !

  • Aussi, n’hésitez pas à vous entourer pour préparer ces concours, à réviser en groupe et surtout à contacter des étudiants et des professionnels. Cela peut peut-être paraître bizarre à première vue, mais parler à des étudiants et des professionnels apporte beaucoup, et ceux-ci se montrent en général très disponibles pour répondre aux questions.

  • Enfin, soyez déterminés et ne lâchez rien jusqu’au bout ! Il y aura des moments difficiles, des moments de doute, mais vous ne faites pas tout cela pour rien et le travail payera ! Aussi, pensez à relativiser par moment, vous n’allez pas « rater votre vie » si vous n’avez pas la meilleure école, donnez-vous à fond et il n’y aura pas de regret.

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