Emlyon > Vie associative > Entretien avec Sarra, membre de l’association Quid Juris
L’emlyon compte 35 associations différentes ! Cette offre pléthorique donne la possibilité aux étudiants de l’EM Lyon de s’orienter vers des associations aux visées riches et variées. Parmi elles nous pouvons citer, bien évidemment, le BDE, le Ski Club, le Petit Paumé ou encore le Club Voile. A l’emlyon vous croiserez des skieurs, des skippeurs et même des critiques culinaires donc… mais aussi des juristes ! Eh oui, depuis 2016, l’association Quid Juris œuvre à la promotion du droit et de la pratique juridique au sein des étudiants de l’école. Nous avons rencontré Sarra, AST international en première année et membre de l’association pour nous en parler.
Bonjour Sarra, peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
Bonjour ! Je suis algérienne et j'ai vécu la majeure partie de ma vie à Alger. Passionnée par la justice et admirative du métier d’avocat depuis très jeune, je me suis orientée vers une licence de droit islamique à l’Université d’Alger. J’ai ensuite rejoint la France et l’Université Paris-Nanterre où j’ai complété cette formation par une L3 de droit et d’éco-gestion. J’ai continué sur cette voie en M1 de droit des affaires majeure fiscalité.
Tu es donc issue d’une filière de droit, à quelle activité te destines-tu ?
J’aimerais travailler dans le secteur du droit des affaires et plus précisément en droit financier ou fiscal.
D’où ton intérêt pour l’association Quid Juris…
Ce qui m’a intéressée dans l’association, c’est son jeune âge, le fait de pouvoir être un pilier de son développement m’attire, j’aime les défis (rires). J’ai donc rejoint l’association aux cooptations du mois d’octobre (ndlr : il y’a deux périodes de cooptations à l’emlyon, en octobre et en mars) et j’ai été recrutée à Quid mais aussi à la clinique en tant que clinicienne. J’ai ensuite été nommée co-responsable de la clinique.
Peux-tu nous en dire plus sur l’organisation de l’association et, donc, de la clinique juridique où tu officies ?
Quid Juris est composé d’un Bureau dans lequel figurent un Président, deux co-secrétaires généraux, un trésorier et un vice-trésorier. À côté de cela, nous avons un responsable de la com, un respo RSE, un respo démarchage, un respo Women’s Week (l’événement majeur de l’asso), un respo vie d’asso et deux coresponsables à la clinique juridique. La clinique juridique dont je fais partie a pour but de proposer aux étudiants un service juridique pour leurs contentieux et litiges quotidiens. Nous faisons du conseil en droit en somme… Si un étudiant a des soucis avec son bailleur immobilier par exemple, nous pouvons le conseiller.
Tu as parlé de la Women’s Week, en quoi cela consiste ?
C’est l'événement majeur de l’association organisé en collaboration avec les associations Transac (finance), Genius (entrepreneuriat et innovation) et le Collectif Olympe (collectif étudiant de défense de l’égalité entre hommes et femmes). C’est une semaine thématique qui met les femmes à l’honneur. Quid Juris propose des événements qui varient d’une année à l’autre. Cela peut-être un afterwork en partenariat avec le BDE, des cours de self-défense ou encore une table-ronde portant sur des sujets comme le cyberharcèlement et le sexisme en milieu professionnel.
Quels sont les autres services et activités que vous proposez ?
Ils sont nombreux, mais, pour donner une liste non exhaustive, on peut citer les fake trials (procès fictifs) en collaboration avec Verbatem, l’association d’éloquence, qui simule des procès dans des cadres spécifiques souvent associés à la POP Culture (par exemple : le procès de Voldemort, la jurisprudence Luke/Leïa, etc.). Il y’a aussi la veille juridique qui a pour objectif de suivre et rendre compte de l’actualité du droit. Les rapports sont publiés une fois par semaine. Nous proposons aussi des « Assises sur canapé » qui sont des soirées jeu de société autour d’une variante du loup-garou adaptée au droit. En plus de cela, nous rédigeons des articles pour le site Formalizi, nous gérons un site internet et une chaîne YouTube, nous organisons des sorties au tribunal, etc.
C’est une liste d’activités très variées, cela veut-il dire que des étudiants qui n’ont pas suivi d’études de droit peuvent entrer dans l’association ?
Oui tout à fait ! Nous avons besoin de communicants, de démarcheurs, de logisticiens, etc. Seules les activités purement juridiques comme la veille ou la clinique nécessitent une réelle connaissance du droit (un M1 minimum en droit pour la clinique). La seule condition pour rentrer chez nous c’est une grande motivation !