Qu’est-ce qu’un early maker ?

La philosophie de l’emlyon est connue comme étant basée sur le concept d’ « early maker ». Cependant, ce dernier n’est pas toujours limpide. Ainsi, que signifie-t-il vraiment et quelles sont les spécificités de l’emlyon liées à ce concept et cet état d’esprit ?

Comment définir un early maker?

Il est tout d’abord nécessaire de définir de manière concrète ce qu’est un early maker. Un early maker a souvent tendance à être défini comme un entrepreneur dans le sens de créateur de son entreprise. En effet, ce concept comprend la notion d’entrepreneuriat très chère à l’emlyon et met en évidence des visionnaires et individus ayant une certaine capacité à innover et repenser le futur autrement. Cependant, il ne se limite pas à cet aspect.

Le terme d’entrepreneur doit être perçu d’un point de vue plus large et être défini comme entrepreneur de son avenir. Effectivement, un early maker est un individu acteur de son existence et prenant en main son destin. C’est un individu au fait de l’actualité et conscient des enjeux de demain, qu’ils soient environnementaux, sociaux ou technologiques. De plus, un early maker ne sépare pas réflexion et action et sait comment faire avancer un projet de manière efficace. Il sait que l’avancée d’un projet comprend des obstacles et qu’il devra tomber puis se relever à plusieurs reprises afin d’aboutir à son objectif.

Comment l’école forme-t-elle des early makers ?

Les choix pédagogiques de l’emlyon sont basés sur cette philosophie d’early maker. C’est notamment le cas du Programme Grande École (PGE) de l’emlyon. Ce dernier est divisé en deux temps : une première année durant laquelle les étudiants acquièrent les compétences fondamentales du management comme la finance ou le marketing, mais également des compétences plus atypiques comme l’appréhension de futurs possibles d’une entreprise ou encore la recherche appliquée en sciences sociales. La croisée de ces savoirs permet d’ouvrir l’esprit des étudiants au-delà des compétences académiques et de les préparer au mieux au marché du travail. De plus, leur capacité d’adaptation est sans cesse mise à l’épreuve à travers des cours en totale autonomie ou enseignés totalement en anglais, ce qui permet de former de réels early makers.

Puis, à partir de la deuxième année, le cycle Master débute et propose un parcours « à la carte ». Un large éventail de cours se présente aux étudiants. Ils peuvent choisir des spécialisations diverses, liées au management, au sport, aux langues ou encore à la professionnalisation. Ces cours sont, de la même façon que ceux de la première année, alimentés par des connaissances plus atypiques en école de management, mais pas moins utiles pour l’avenir des early makers. Ces connaissances sont par exemple liées à l’anthropologie, à l’éthique ou encore à la sociologie.

De plus, les cours sont pensés par modules de deux mois afin de permettre aux étudiants désireux de partir à l’étranger (entre autres) d’organiser leur cursus différemment. Cette grande flexibilité responsabilise très rapidement les étudiants et les prépare ainsi au mieux au monde professionnel.

Le rôle des early makers dans le monde de demain

Former des early makers n’est pas anodin. En effet, nous vivons dans un monde qui évolue sans cesse et auquel nous devons nous adapter au quotidien. Cette réalité est bien présente dans le monde de l’entreprise et concerne notamment les bouleversements environnementaux, sociaux et technologiques. Ainsi, les early makers sortant de l’emlyon ont tous les outils nécessaires pour appréhender cette réalité. Leur vision du monde et des changements liés à ce dernier sont un atout essentiel pour leur vie professionnelle, mais aussi personnelle.