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Emlyon > Parcours candidat(e)s > Triple Diplôme Européen : Marine Rieu-Beillan

Prénom : Marine     Nom : Rieu-Beillan

Série de baccalauréat + moyenne obtenue : Bac S, spé maths, mention européenne (15.26/20)

Etudes supérieures + moyenne générale du (ou des) diplôme(s) : Licence en Langues Etrangères Appliquées Anglais/Chinois, parcours commerce international (Université Jean Jaurès de Toulouse)

(L1 : 15.3/20, L2 : 16.62/20, L3 S1 : 15.7/20)

 

Score TAGE MAGE ? TOEIC ? TAGE MAGE : 313/600 et TOEIC : 990/990

ADMISSIBLE dans quelles écoles ? EDHEC, emlyon, SKEMA, Audencia, NEOMA, KEDGE, GEM

ADMISE dans quelles écoles ? emlyon, SKEMA, NEOMA, KEDGE (je n’ai pas passé les oraux de GEM et AUDENCIA)

 

Choix définitif ? Triple Diplôme Européen de l’emlyon 

 

 

1) Bonjour, peux-tu nous décrire ton parcours ?

 

Bonjour, après avoir obtenu mon bac S, j’ai décidé de me diriger vers une Licence en Langues Etrangères Appliquées Anglais/Chinois, parcours commerce international. J’ai été séduite par la polyvalence de ce diplôme et voulais faire une licence universitaire pour vraiment rompre avec le système scolaire du lycée et gagner en autonomie. Je me suis fixé 2 objectifs principaux en débutant ce diplôme : partir en échange universitaire et avoir un bon dossier académique pour pouvoir prétendre au master qui me plairait, que j’ai atteint en partant un an à Séoul et en intégrant le Triple Diplôme Européen de l’emlyon.

 

 

2) Quelles étaient tes expériences marquantes au moment de passer les concours ?

 

Expériences professionnelles (CDI, CDD, stages, intérim, etc.) :

- Assistante administrative dans une école d’enseignement supérieur: 2 CDD en été et 1 CDD d’un an pendant ma L3

- Chargée de développement commercial international dans une agence de PLV : un stage de 2 mois à la fin de ma L3.

 

Expériences internationales (échange, séjours linguistiques, etc.) :

- L2 : 2 semestres en échange universitaire à Séoul, en Corée du Sud.

- Lycée : séjour linguistique à Madrid dans le cadre de la classe européenne

- Collège : échange à Barcelone dans le cadre de la classe européenne.

 

Expériences associatives :

J’ai été secrétaire d’HANSAMO, l’association franco-coréenne de mon université.

J’ai aussi fait partie du club de randonnée en première année de licence.

À Séoul, j’étais membre d’une association que j’ai aidé à développer (FRIENDS). Elle organisait des évènements avec des coréens et des étudiants étrangers, pour promouvoir des échanges culturels et linguistiques.

 

Expériences sportives :

10 ans de gymnastique rythmique et sportive en équipe et individuel (participation aux championnats de France, cours de danse classique obligatoire, jusqu’à 15 heures par semaine certaines années).

 

 

3) Quels étaient les points FORTS / FAIBLES de ta candidature aux concours ?

 

Points FORTS :

Au de-là d’un bon dossier académique, la dimension internationale de mon profil est mon plus gros point fort. Ma licence, les nombreuses langues que je pratique (anglais, espagnol, chinois, coréen), mon départ à 18 ans à Séoul en échange universitaire… sont tous des éléments qui ont construit d’une certaine façon mon histoire et qui m’ont aidée à structurer mes entretiens.

 

Points FAIBLES :

Je dirais que ce qui m’a fait sentir le moins en confiance pour mes oraux était mon manque d’expérience professionnelle liée directement à mon projet professionnel, qui est de travailler dans le secteur du luxe (de la mode plus particulièrement) au niveau du marché asiatique.

 

 

4) Qu’as-tu fait pour contrecarrer tes points faibles ?

 

Je me suis assurée de montrer que mon choix et mon parcours avaient du sens, et que l’école pouvait m’apporter ce qui me manquer pour accomplir mon projet. J’ai une culture générale concernant la mode plutôt bonne, et j’ai beaucoup lu toute l’année des articles (des rapports complets de BoF particulièrement, ils sont très complets (je recommande)), pour pouvoir défendre mon idée et montrer que je sais de quoi je parle. J’ai aussi dû mettre en avant mes connaissances en marketing, et les métiers liés : beaucoup de personnes ne savent pas que LEA, ce n’est pas que des langues, c’est justement l’apprentissage de langues pour les appliquer dans un certain contexte (dans mon parcours, le commerce international). J’ai donc dû insister sur le fait que j’avais déjà eu des cours de marketing, fait un stage dans une agence de PLV, ce qui m’avait permis de vraiment faire murir mon idée.

 

 

5) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ÉCRITES aux concours selon toi ?

 

Le temps. Gérer son temps avec 30 heures de cours à l’université par semaine (sans compter le travail personnel), un boulot à temps partiel, la préparation aux concours. Pour moi c’est le TAGE MAGE qui me prenait le plus de temps, j’avais passé le TOEIC tôt dans l’année. Beaucoup de personnes disent que c’est une année où on doit investir sur soi-même, et je suis d’accord, mais c’est quand même important d’arriver à trouver son équilibre, ce que je n’ai pas vraiment su faire : je passais mon temps à travailler. Il faut vraiment trouver un moyen de trouver un bon équilibre je pense, parce qu’après les écrits, il y a les oraux, et il faut garder de l’énergie où ça devient compliqué à gérer.

 

 

6) Comment t’es-tu préparée aux ÉCRITS (supports, organisation, etc.) ?

 

J’ai intégré une prépa à distance à partir de septembre pour le TAGE MAGE. Avec tout ce que j’avais à gérer c’était important de trouver un certain accompagnement/encadrement. J’utilisais Le Grand Manuel du TAGE MAGE, suivais les cours et me faisais des sessions. Je me suis rendu compte un peu tard que pour moi la méthode de faire des TAGE MAGE blancs entiers n’était pas efficace pour moi et que le fonctionnement qui me permettait le plus de progresser était d’enchaîner des sous-test de la même sous-partie (je parle à titre personnel, mais c’est important d’essayer différente méthode pour voir ce qui vous convient le mieux).

 

 

7) Quelles sont les principales difficultés des épreuves ORALES aux concours selon toi ?

 

Toujours cette histoire de temps et la fatigue qui commençait à se faire sentir. J’ai passé mes oraux alors que j’étais en stage ce qui a été compliqué à gérer. J’ai décidé de faire des choix, passer 7 différentes écoles pour les oraux n’était pas réaliste, alors j’en ai passé 5. Je savais que mon premier choix était le triple diplôme de l’Emlyon, c’est ce sur quoi je me suis vraiment concentrée. Attention, quelque chose qui m’a surprise et qu’il faut savoir, cette année en tout cas, les oraux pour les AST pour le Triple Diplôme se déroulaient sur une demie journée vers mi-mai, donc pas de choix de créneau, et pour moi je n’ai pas eu d’autre choix que de le passer comme tout premier vrai oral.

 

 

8) Comment t’es-tu préparée aux ORAUX (supports, organisation, etc.) ?

 

J’ai fait des oraux blancs, lu les méthodologies, beaucoup travaillé sur mon pitch d’introduction, mon projet professionnel, etc. Mais c’est important de ne pas oublier que (et oui je sais que c’est facile à dire maintenant) les oraux, ça reste une conversation avec une ou deux autres personnes. Personnellement je n’ai jamais eu affaire à un jury malveillant. Pour moi, la période des oraux a été la plus dure, surtout les premiers, étant quelqu’un de plutôt introverti, mais finalement je me suis rendu compte qu’en restant moi-même ça se passait bien.

 

 

9) Quelle est l’école qui t’a le plus marquée le jour de tes oraux ? (campus, ambiance, accueil, etc.). Pourquoi ?

 

Pour être honnête, KEDGE m’a le plus marquée par rapport à un point en particulier. Ils ont annoncé ne pas distribuer de goodies aux admissibles et préféraient verser l’argent qui leur aurait traditionnellement été destiné à une association. À la fin des entretiens, chacun pouvait aller voter pour l’association afin d’élire celle qui recevrait cet argent. J’ai trouvé que c’était une excellente idée. À la fin du tour de France et des résultats, c’est vrai que je pense qu’une grande partie des candidats ne savent pas quoi faire de ces goodies des différentes écoles, moi la première.

 

 

10) Quel était ton projet professionnel aux oraux ?

 

Travailler dans le marketing de luxe (dans le secteur de la mode plus particulièrement) sur le marché asiatique.

 

 

11) Si tu devais changer quelque chose dans ta préparation aux concours, que changerais-tu ?

 

D’un côté, je me dis qu’il n’y a rien que je voudrais changer parce que j’ai atteint tous les objectifs que je mettais fixés en début d’année, mais c’est vrai que j’aurais aimé avoir un meilleur équilibre, comme j’en ai parlé précédemment, pour avoir plus d’énergie et que ce soit moins dur à gérer.

 

 

12) Si tu devais donner 3 conseils à nos membres des communautés pour se préparer aux concours, lesquels donnerais-tu ?

 

Conseil n°1 : Commencer dès septembre, voir août la préparation des écrits, pour pouvoir dès la rentrée avoir une routine installée.

 

Conseil n°2 : Se faire confiance pour les oraux, facile à dire je sais, mais si on est conscient de nos points faibles (et forts bien-sûr) et honnête avec les jurys, ça se passera bien. On n’a pas besoin d’être quelqu’un d’extrêmement extravertie pour réussir les oraux.

 

Conseil n°3 : Être cohérent et logique dans votre projet professionnel. Il faut être capable de justifier vos choix et vos aspirations (sur internet on peut trouver plein d’exemples de question types en entretien). Je pense que ce qui a plu dans mon profil c’est que je me suis souvent débrouillée pour parler de choses qui me plaisaient, tout en m’assurant que c’était lié avec mon projet professionnel. Parler de voyages, de cultures asiatiques et de langues, ce qui est en lien avec le fait que je veux travailler à l’international (et donc mentionner mon échange universitaire en Corée du Sud et mon apprentissage du coréen et du chinois, etc).

 

 

13) As-tu travaillé les concours en solo ou accompagnée ?

 

Je faisais partie d’un institut de préparation en distanciel, ce qui m’a aidée dans la préparation du TAGE MAGE et des oraux.

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