EDHEC > Parcours étudiant(e)s > Parcours étudiant : Grégoire

Quel est ton parcours et qu’est-ce qui t’a poussé à choisir l’alternance ?

J’ai d’abord suivi une licence d’économie et de gestion mais je savais depuis longtemps que je tenterais le concours AST pour intégrer une école de commerce. J’ai su assez tardivement l’existence de l’alternance, mais cela m’a directement plu. Plusieurs raisons ont motivé mon choix pour l’alternance, d’abord une envie de travailler rapidement. Je savais que je passerais deux années au sein d’une entreprise où je ne serais pas considéré comme seulement un stagiaire. Ensuite, j’éprouvais une certaine lassitude des cours et la structure de l’alternance permet d’acquérir un socle de connaissances théoriques solide ainsi qu’une expérience pratique non négligeable. Enfin, je considère que la conjoncture actuelle nous pousse à penser que l’expérience professionnelle a plus de valeur qu’un simple diplôme.

Peux-tu nous en dire plus sur ton alternance et comment tu l’as trouvée ?

Je fais mon alternance en financement structuré, c’est-à-dire que je travaille dans une banque qui finance des projets. Selon les banques, ces projets peuvent être bien différents (logement social, aéronautique, hôpitaux). Je fais partie d’une équipe qui analyse le risque d’un projet et nous décidons si nous finançons ou non le projet. Cela est très intéressant car les missions qui me sont données me poussent à m’intéresser à des sujets divers et variés. Concernant le recrutement, de manière générale les alternances en finance et en banque sont plus difficiles que les autres. Les recruteurs demandent des connaissances théoriques qui ne sont pas forcément enseignées avant le Master 1. Il faut donc être capable d’apprendre par soi-même et d’arriver préparés pour les entretiens.

À qui conseillerais-tu l’alternance ?

Selon moi, l’alternance s’adresse à des étudiants qui ressentent un profond désir de travailler, d’intégrer le monde du travail. Cela demande une certaine maturité, et aussi de l’audace car il faut être prêt à être plongé dans un environnement que l’on n’a jamais connu, avec parfois des connaissances insuffisantes pour être à l’aise dans ce que l’on fait. Enfin, il faut être proactif, car l’alternance n’est pas que l’opportunité de travailler pendant deux ans dans une entreprise, c’est aussi l’occasion de se faire embaucher par la suite, de se constituer un réseau et de se forger une réputation. Décrocher l’alternance n’est que la première étape pour définir son parcours professionnel.

Comment concilier la vie étudiante avec l’alternance ?

J’ai passé le premier semestre de mon Master 1 sur le campus de Lille, ce qui m’a permis de profiter de la vie étudiante de l’EDHEC et d’intégrer une association. Je fais mon alternance à Paris ce qui m’empêche de voir régulièrement mes amis de l’EDHEC et les membres de mon association. Le seul moment où je peux les voir est le week-end. C’est une des difficultés de l’alternance, il faut savoir sacrifier une partie de sa vie étudiante. Néanmoins, nous formons avec les autres alternants un groupe très soudé et nous partageons nos expériences. Cela nous permet de garder une certaine vie étudiante même si nous sommes immergés dans le monde professionnel.