Audencia a présenté son nouveau plan stratégique pour renforcer son tournant amorcé depuis quelques années vers la RSE et se distinguer des autres écoles de commerce. Avec ce plan nommé « Ecos » (« notre terre », en grec), Audencia cherche à apporter une nouvelle vision de la performance et de l’école de commerce, plus vertueux sur le plan social et environnemental en formant des « citoyens du monde ».
Le directeur général de l’école Christophe Germain a à ce titre déclaré que « l’objectif n’était pas de devenir la meilleure école du monde mais une école meilleure pour le monde et d’être identifiée comme telle ».
Pour cela, le plan stratégique s’appuie sur 4 axes :
Axe n°1 : La création de Gaïa, l’école de la transition écologique et sociale d’Audencia
Considérée comme le nouveau « réacteur » de l’école, Gaïa sera une école interne à Audencia, avec une gouvernance ouverte accueillant des entreprises, des ONG, des collectivités etc. Elle se matérialisera par un nouveau bâtiment qui marquera l’impact écologique et sociétal voulu par école. Enfin, Gaïa favorisera l’innovation et l’expérimentation pour tous les étudiants issus du PGE ou de n’importe quel autre programme.
Axe n°2 : Une hybridation généralisée et augmentée
Cette hybridation est née de l’alliance des 3 grandes écoles nantaises en 2014, Audencia (management), Centrale Nantes (ingénierie) et l’ENSA (architecture). Cette alliance a pour but de favoriser l’innovation par un incubateur commun, enrichir l’enseignement et la recherche à l’international et à travers ses relations avec l’entreprise pour être considéré comme un acteur majeur et une place incontournable de l’enseignement en France.
Cet axe a pour but de considérer que l’étudiant de demain doit avoir une compétence professionnelle, comportementale et sociétale. Audencia a été la première école à co-délivrer un programme avec l’école Centrale reconnu par les instances d’accréditation de management et d’ingénieur, et continuera à proposer des programmes avec des instances hors management. Les étudiants d’Audencia pourront aussi réaliser des échanges à l’international dans des universités relevant d’autres champs que le management, par exemple faire un semestre d’étude à Florence en gastronomie, à Breda dans l’univers du gaming, etc.
Axe n°3 : Un développement au service d’un impact renforcé
Pour accompagner cette transformation vertueuse, Audencia cherche à accélérer son développement. L’école va créer 20 nouveaux programmes (Data, RSE, intelligence artificielle, etc.) c’est-à-dire doubler son nombre de programmes actuels.
Audencia va également créer un nouveau CFA pour développer la formation continue (l’objectif est de doubler le chiffre d’affaires d’ici 5 ans) et en apprentissage (l’objectif est de multiplier par 4 les parcours en alternance du programme grande école).
Enfin, l’école va étendre sa présence en France et à l’international. En France, par un campus à Paris qui pourra accueillir entre 1500 et 2000 étudiants. A l’international, par un campus au Brésil à São Paulo, avec une institution locale (FECAP). Audencia disposera désormais de 9 campus, dont 5 en France ( 3 à Nantes, 1 à Paris, 1 en Vendée) et 4 à l’international ( 1 au Brésil et 3 en Chine (Beijing, Shenzhen et Chengdu).
Ce développement permettra à Audencia de porter son nombre d’étudiants à 10 000 (contre 6 000 actuellement) dont 2 000 à l’international.
Axe n°4 : Un nouvel alignement organisationnel
Audencia va développer des outils visant à mesurer la performance de l’école de façon tripartite : économique et financière comme c’est le cas pour toutes les écoles de commerce aujourd’hui mais aussi sociale et environnementale. Aussi grâce à une collaboration avec une start-up, Audencia va mesurer son impact et celle de ses parties prenantes par la technologie de la blockchain.
Enfin l’école va poursuivre sa transformation digitale par l’immersive Learning, la 5G privée et le développement des smart campus.
Pour soutenir son développement, Audencia va augmenter son budget à hauteur de 100 millions d’euros en recrutant de nouveaux collaborateurs pour avoir un effectif total de 600 employés dont 200 enseignants chercheurs.